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Clubs et Haut Niveau désignés ambassadeurs du rayonnement fédéral porteur d’ambition. 

La promotion du jeu s’effectue actuellement sur la base du projet sportif fédéral qui présente des points positifs pour le jeu mais qui n’intègre pas vraiment les organes déconcentrés, les clubs ni les bénévoles.

Il y a nécessité d’associer l’ensemble des acteurs au développement de notre jeu sur le territoire, dans tous ses compartiments (jeunes , scolaire, féminines, haut niveau, etc.).

La rupture du président sortant avec le haut niveau et des joueurs de l’équipe de France nécessite plus que jamais une écoute nouvelle mutuelle rendue d’autant plus nécessaire que c’est par l’exemple de l’excellence que la jeunesse pourra évoluer vers une nouvelle élite formée et performante. A l’heure où les finances fédérales risquent d’être obérées, il est important de responsabiliser chacun pour avoir un haut niveau échiquéen formé et considéré et permettre par des financements extérieurs d’assurer une compétitivité retrouvée et assurer l’émergence de jeunes joueurs d’avenirs.

FAIRE RAYONNER UNE ELITE ET UN HAUT NIVEAU COMPETITIF ET RESPONSABLE

  • Mettre en place en présentiel 4 Masterclass sur 4 weekends de 2 jours dans plusieurs clubs français financées grâce aux Masterclass payantes des joueurs de compétitions amateurs et pour les joueuses en incluant ces formations dans le programme smart girls
  • Mettre en place 4 cours en distanciel gratuits à destination du haut niveau et des jeunes élites financés par les droits d’entrées des Masterclass demandés pour les joueurs compétiteurs amateurs
  • Faire deux tournois annuels à norme de maitre international et un de grand maître international grâce à un sponsor fléché de 20 000 euros
  • Ouvrir plus largement l’accès au championnat de France pour les ligues
  • Intégrer une sélection sur dossier pour l’accès aux championnats internationaux
  • Créer des Pôles élites départementaux ou régionaux selon les ligues à intégrer dans les conventions d’objectifs et de moyens
  • Créer un Conseil des sages du haut niveau pour encadrer le haut niveau et prévoir une Chartes du joueur

La pratique du jeu d’échecs est faible chez les femmes (21 pour cent de licenciées) et il faut améliorer la représentation des femmes à la fois comme licenciées mais également comme dirigeante.  La politique fédérale actuelle encouragée par le Ministère du sport n’a pas permis de remédier à cela mais un travail existe néanmoins à partir du plan sportif fédéral à travers le programme « smart girls »  de la fédération internationale des échecs  (à destination des femmes dans les quartiers prioritaires) et diverses compétitions féminines ayant un succès mitigé (interclubs féminins, trophée Roza Lallemand , coupe de la parité etc..). Le succès de la série « le Jeu de la dame » et l’émergence probable de nouvelles licenciées pose la question de la manière dont les filles seront accueillies dans les clubs et comment elles pourront rester dans un environnement à l’heure actuel très masculin. Un certain nombre de clubs se sont singularisés par des actions envers les féminines et la rédaction d’un plan de féminisation qui permet aussi le développement du club. Cependant, les obstacles à une égalité dans la représentation des féminines sont nombreux et doivent donner lieu à des réponses non dogmatiques qui dépassent les clichés de genre. La suppression de toutes les compétitions féminines n’ayant en aucun cas démontré auprès de nos voisins son efficacité pour accroître le nombre de joueuses, il convient d’avoir une approche pragmatique et apporter avec les organes déconcentrés des engagements concrets.

POUR DEVELOPPER LA PRATIQUE FEMININE DU JEU D’ECHECS NOUS VOULONS:

  • Sensibiliser et soutenir les clubs en leur fournissant des supports pédagogiques pour la rédaction d’un plan de féminisation qui a pu réussir dans d’autres clubs
  • Simplifier la procédure de formation diplômante pour être plus facilement entraineur et animatrice féminine avec des procédures de validation d’acquis.
  • Former les présidents et les animateurs aux questions d’égalité et de respect dans l’enseignement du jeu d’échecs pour faire cesser certains comportements misogynes.
  • Réformer les interclubs féminins en les répartissant à l’année et en modifiant la formule actuelle qui limite notamment le nombre de joueuses par équipe
  • Créer des lieux d’échange entre les joueuses amatrices et les joueuses du haut niveau (école, rencontre dans les clubs avec Masterclass ou simultanée)
  • Créer des équipes féminines au niveau départemental et régional avec les organes déconcentrés compétents dans le cadre des conventions d’objectifs pour favoriser l’esprit d’équipe

La diffusion du jeu d’échecs et ses valeurs de respect de l’adversaire et de recherche de stratégie passe par le développement de l’enseignement du jeu sur tout le territoire et à destination des quartiers prioritaires de la ville (QPV). Cet enseignement du jeu dans les quartiers prioritaires sur le temps scolaire notamment permet à un certain nombre de clubs de trouver des subventions nouvelles et ainsi se développer en partenariat avec leur municipalité qui peut être intéressée par cette offre à destination des QPV dans le cadre des politiques de la ville. Toutes les forces locales et fédérales à travers la Direction Nationale du développement doivent être associées.

POUR ENSEIGNER LE JEU D’ECHECS DANS LES QUARTIERS PRIORITAIRES DE LA VILLE , NOUS VOULONS:

  • Proposer la nomination d’un référent bénévole dans chaque ligue en charge des questions liées au développement du jeu d’échecs sur l’ensemble du territoire en lien avec la Direction nationale du développement.
  • Accompagner les clubs à créer des antennes au coeur des quartiers prioritaire (QPV) dans le cadre de la politique de la ville pour rendre accessible les échecs
  • Sensibiliser les clubs à enseigner le jeu d’échecs sur le temps scolaire à travers la Direction nationale du développement
  • Organiser une compétition nationale au sein des  quartiers prioritaires
  • Former les enseignants à la pratique du jeu d’échecs au sein des quartiers QPV sur le temps scolaire en partenariat avec l’éducation nationale

Le jeu d’échecs est un outil d’insertion sociale et de construction de l’individu et il est important de recenser et continuer à développer l’enseignement du jeu sur tout le territoire et et dans les milieux fermés avec les engagements suivant pour diffuser les échecs en milieux fermés:

  • Recenser et dresser au niveau national une cartographie pour valoriser les clubs et organes déconcentrés (comité , ligue) qui interviennent en milieu fermé et dans les zones sensibles.
  • Développer localement des partenariats dans le cadre des conventions d’objectifs et de moyens avec les organes déconcentrés  et les clubs d’une part et les acteurs locaux d’autre part ayant la gestion des milieux fermés                                                                            (Services de probations et d’insertion , Direction interrégionale pénitentiaires, Centres de rétention, Chefs d’établissement, Centre d’accueil pour réfugiés)
  • Etablir des conventions locales avec les Services de probation et d’insertion pour permettre que les personnes condamnées à de courtes peines puissent dans le cadre de travaux d’intérêts généraux aider matériellement et dans la logistique les clubs d’échecs.
  • Développer en adaptant les contraintes spécifiques des milieux fermés des interclubs en ligne en cadence rapide par équipe de 2 ou 3 via la plateforme en ligne utilisée pour les clubs standards.
  • Signer une convention cadre entre la FFE et les ministères compétents (justice, éducation nationale ..)  sur l’enseignement du jeu d’échecs en milieu fermé.

Le jeu d’échecs doit pouvoir s’adresser à tous les publics et ne pas se résumer à des actions au sein du club mais aller vers d’autres publics . Ainsi, il est nécessaire en incluant les ligues et comités départementaux de prévoir des actions à destination des personnes en situation de handicap et rechercher les partenariats permettant de créer de nouveaux leviers de financements pour les clubs comme le font certains clubs.

Ainsi pour développer le jeu d’échecs avec les personnes en situation de handicap nous souhaitons :

  • Sensibiliser et former les animateurs à la question du handicap à partir de la plateforme de formation
  • Enseigner le jeu aux personnes dans les centres d’accueils des personnes en situation de handicap via les organes déconcentrés
  • Créer des évènements locaux avec des partenaires liés au secteurs associatifs locaux dans le cadre des conventions d’objectifs et de moyens à définir ligue par ligue
  • Recréer un partenariat local et national avec l’Association des Paralysés de France

Une grande majorité de clubs ne disposent pas d’un arbitre ce qui est de nature à les handicaper dans l’organisation des compétitions au sein de leurs clubs . De même , la mise en place de compétitions digitales supposera un nombre beaucoup plus grand d’arbitres de premier niveau au sein des clubs qui accueilleront ces compétitions. La difficulté actuelle venant des lourdeurs inhérentes aux procédures et formations, il est essentielle de pouvoir simplifier le processus pour accroître le nombre d’arbitres au sein des clubs en s’adaptant aussi aux réalités concrètes locales.

NOUS SOUHAITONS DIFFUSER L’ARBITRAGE AU SEIN DES CLUBS AVEC L’OBJECTIF : UN CLUB , UN ARBITRE  AVEC LES PROPOSITIONS SUIVANTES:

  • Simplifier l’accès au premier niveau d’arbitre de club et arbitre jeune par une formation de base  allégée d’un jour au lieu de deux. Les formations doivent pouvoir être adaptées localement selon les besoins et la situation géographique des clubs.
  • Proposer un catalogue de formation de base complémentaire pour compléter la formation  de base d’une journée qui pourrait être en présentiel ou en distanciel.
  • Accroitre l’éventail des compétitions homologuées dans lesquelles l’arbitre de club peut officier comme arbitre principal
  • Simplifier l’accès au titre d’arbitre de club en permettant au titulaire d’une licence B d’accéder à ce titre
  • Alléger le travail administratif de l’arbitre