Cessons d’opposer capitale et régions, ligues et Comités départementaux en démontrant l’efficacité d’une chaîne positive d’action et de détection.
La fédération française a rompu le dialogue avec ses organes déconcentrés (ligues et comités départementaux) en se concentrant uniquement sur l’organisation d’évènements nationaux sans chercher à se soucier sérieusement du développement local des échecs qui constitue pourtant le meilleur moyen d’assurer une véritable diffusion du jeu sur tout le territoire.
Les injonctions fédérales faites aux ligues sans concertation véritable qui tienne compte des particularités des territoires ne peut plus être vu comme un modèle à suivre. La relation avec beaucoup de ligues et de comités départementaux se réduit à ce jour à la part fédérale prélevée sur les licences avec une réversion qui s’opère sans aucun contrôle. La décision prise à des fins exclusivement politique à l’assemblée générale de Saint Quentin de 2019 d’imposer une réversion de 50 pour cent aux comités départementaux n’a pas été associé à une réflexion d’ensemble qui doit être menée pour pérenniser ce système qui se rapproche de l’entité la plus fiable au sein du département: le club.
L’absence actuelle de dialogue réduit considérablement l’action fédérale, qui doit être repensée en profondeur pour permettre au jeu de se diffuser sur tout le territoire et dans tout ses aspects (jeunesse, formation, enseignement du jeu en milieu scolaire, développement des féminines, enseignement du jeu en quartiers prioritaires). Pour avoir une véritable action fédérale pérenne, il est nécessaire de permettre de développer un dialogue ascendant rénové avec ses organes déconcentrés et mettre en place de véritables conventions d’objectifs et de moyens adaptés aux besoins locaux.
Afin de relancer le dialogue sur des bases concrètes avec les ligues et les comités départementaux permettant d’appréhender le développement du jeu d’échecs sous toutes ces formes sous un angle nouveau, en tenant compte des actions locales, il convient de remettre au goût du jour les conventions d’objectifs et de moyens avec les ligues et les comités départementaux adaptées aux besoins avec pour objectif concret de :